La République du Congo, plus communément nommée Congo-Brazzaville, dessine au cœur de l'Afrique une silhouette d'un cheval, la tête dans la forêt, la croupe dans l'océan. C'est très intimement une terre de fleuves et d'eau: le puissant fleuve Congo, frontière sur quelques 700 kilomètres, et l'Oubangui, qui le prolonge, forment à eux deux la colonne vertébrale du pays. Leurs nombreux affluents en sont le système nerveux, ses voies de circulation. Si le fleuve fausse la route au pays pour aller se jeter dans l'océan chez le voisin du Congo Kinshasa, ses 170 kilomètres de côtes lui ouvrent la voie des échanges maritimes.

Les capitales des deux Congo se font face sur les rives du fleuve homonyme et c'est un voyage dans le voyage que de passer de l'une à l'autre. Kinshasa la déglinguée ou la survie est un art et Brazzaville, la nonchalante, affairée. Le Congo ne se vit toutefois, ni en référence, ni en opposition à son écrasant et chaotique voisin.

Le nord et ses exubérantes forêts primaires, ses parcs et ses réserves animalières offrent tout ce dont peut rêver un naturaliste fatigué des découvertes climatisées. Les plateaux Batéké, au centre du pays, étalent à perte de vue leur savane arbustive. Brazzaville, verdoyante capitale, promet des grandes marches urbaines à l'ombre des manguiers, quelques fous rires, attablés dans un nganda (buvette) avec vos amis congolais. Pointe-Noire, c'est l'ambiance balnéaire made in Congo, rumba et pétrodollars, à quelques kilomètres de plages bordées de mangroves. 

Le meilleur du Congo échappe aux catégories économiques, paysagères et géographiques: c'est la phénoménale vitalité des congolais, leur humour débridé, leur mobilité, leur réelle gentillesse, la dignité des plus pauvres, au-delà des difficultés quotidiennes. 

Bienvenue au Congo !

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Plus d'informations sur le site du Ministère du Tourisme et de l'Environnement: http://www.tourisme-environnement.gouv.cg

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